L’équipe de l’OURS espère que vous avez passé un bel été. Alors que nous sommes en train de travailler au prochain numéro de notre mensuel qui sera notamment consacré à la question écologique, l’OURS est heureux de vous présenter sa programmation pour Blois (l’université de rentrée du PS s’y tenant comme chaque année du 28 au 30 août). Venez à notre rencontre, sur les stands ou dans nos ateliers !
Programme ci-dessous de nos ateliers (le syndicalisme aujourd’hui, le Parlement à l’heure du confinement, la gauche 100 ans après le congrès de Tours).
Nous tiendrons un stand dans la grande Halle et serons heureux d’échanger avec vous.
Les trois ateliers se tiennent à la mairie de Blois (à 5 minutes à pieds de la Halle). Retrouvez ci-dessous la programmation :
– Vendredi 28 août, 17h30-19h30, Mairie de Blois, salle du Conseil :
« Où en est le mouvement syndical français ? »
Animé pour l’OURS par Maurice Braud
Avec :
Dominique Corona, Secrétaire général adjoint de l’UNSA
Frédéric Seve, Secrétaire national de la CFDT
Michel Beaugas, Secrétaire confédéral de FO
Céline Verzeletti, Secrétaire confédérale de la CGT
A la suite du dernier numéro de Recherche socialiste qui dressait un état du mouvement syndical français après les mouvements sociaux des derniers mois, l’OURS prolonge ce travail collectif à Blois avec un atelier d’échanges et de débats avec les représentants des principales organisations syndicales françaises. L’articulation entre lutte sociale et lutte politique a toujours été au coeur de la démarche des socialistes. Elle doit cependant être pensée en amont, autour de quelques thèmes, et organisée dans ses étapes, y compris le dialogue et la négociation.
Avec ces responsables syndicaux de terrain, ce sera l’occasion de partager les expériences et d’approfondir cette réflexion collective !
– Samedi 29 août, 11h30-13h – Mairie de Blois, salle du Conseil :
Retours d’expérience sur un parlement confiné
Animé pour l’OURS par Philippe Quéré
Avec
Marie-Pierre de la Gontrie, sénatrice de Paris
Jean-Pierre Sueur, sénateur du Loiret
Olivier Taravella, conseiller au groupe Socialistes et apparentés à l’Assemblée nationale
Avec l’état d’urgence sanitaire, le Gouvernement a organisé non seulement un confinement sans précédent de la population française, mais aussi de son Parlement. Comme cela a déjà été le cas à plusieurs reprises depuis le début de l’actuelle législature, et notamment lors de l’affaire « Benalla », c’est au Sénat que le Gouvernement a été le plus sérieusement aux prises avec une défense exigeante des prérogatives du Parlement.
« Déconfiner » le Parlement c’est aussi sortir du cénacle des assemblées et promouvoir une nouvelle relation entre le Parlement et le peuple. C’est ce que les Parlementaires socialistes ont initié avec le premier Référendum d’Initiative Partagée (RIP). Au-delà du confinement circonstanciel lié à l’épidémie de COVID19, dans quelle mesure le déconfinement du Parlement de la Vème République est-il un combat pour les socialistes ?
Cet atelier est dans la continuité du dossier sur « la force possible du Parlement » publié dans la revue Recherche Socialiste et en prévision d’un ouvrage dédié à cette question à venir à l’automne en coédition entre l’OURS et « La loi pour tous, tous pour la loi » (www.laloipourtoustouspourlaloi.blog).
– Samedi 29 août, 14h-16h30 – Mairie de Blois, salle du Conseil :
Les gauches divisées, 100 ans après le congrès de Tours
Animé pour l’OURS par Frédéric Cépède
Avec
Gilles Candar, historien, président de la Société d’études jaurésiennes
Marion Fontaine, historienne, maître de conférences à l’Université d’Avignon.
En décembre 1920, Léon Blum à Tours exprimait le souhait de voir les « frères » séparés se retrouver bientôt. Des relations glaciales, froides, tièdes entre socialistes et communistes se sont succédé depuis un siècle, et malgré des tentatives de rassemblement, de front, d’union sous des formes populaires ou plurielles rien n’a pu « effacer 1920 ». Les questions posées à la gauche au cours de ce congrès (conceptions de la révolution, de la démocratie, de la République, du parti…) sont-elles toujours actuelles ? Nous vous proposons d’en débattre avec deux spécialistes de l’histoire des gauches.