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L'OFFICE UNIVERSITAIRE DE RECHERCHE SOCIALISTE
 
Léon Blum, discours au congrès de 1946
Léon Blum,
Discours au 38 congrès national du parti socialiste SFIO, Paris, le 29 août 1946

Présentation :
Lorsque Léon Blum monte à la tribune pour prononcer ce qui sera son dernier discours dans l’enceinte d’un congrès socialiste, il sait que le rapport moral défendu par le secrétaire général, Daniel Mayer, va être repoussé. Congrès étonnant : les délégués rejettent dans leur majorité une direction et une ligne, mais hésitent à rompre avec les hommes qui l’ont incarnée et en commission des résolutions s’entendent sur un texte de synthèse. Les partisans de Guy Mollet entrent au comité directeur, mais n’y ont pas la majorité : des “ blumistes ” par respect pour l’orientation générale du congrès préféreront soutenir Guy Mollet que leur candidat, Augustin Laurent. Ce congrès ne prendra toute sa signification que dans les années suivantes. Pour l’heure la SFIO change de tête, mais ses hommes restent au gouvernement ; en 1947, la majorité du Parti socialiste, face au double péril communiste et gaulliste, se rallie à la troisième force.
Léon Blum ne pouvait pas rester muet dans ce congrès. Il est la cible des opposants au secrétaire général, qui trouvent dans A l’échelle humaine, rédigé par Blum en prison, l’origine d’une déviation de la ligne marxiste de la SFIO. Rentré un an plus tôt des camps allemands, il a repris, à peine arrivé, toute sa place dans son parti, et notamment sa tribune du Populaire. Il rêve le socialisme maître de l’heure, rédige la nouvelle déclaration de principes - adoptée en février par un congrès extraordinaire - et sermonne ses camarades pour leur manque de hardiesse, rappelle ce qui distingue depuis Tours les socialistes des communistes. Il avait imaginé qu’au sortir de la nuit, une autre politique et d’autres horizons s’ouvrent aux hommes et aux femmes, il a retrouvé le quotidien des joutes partisanes. Il ne sent plus son parti, sa “ vieille maison ” lui échappe. Une épuration sévère, les maladresses de la gestion trop raide du parti par Daniel Mayer, une action gouvernementale qui ne se paye pas en succès dans les urnes, les griefs s’accumulent. Léon Blum sait depuis 1936 que les socialistes ne peuvent se dérober devant leurs responsabilités, et que la situation commande la participation gouvernementale.
FC
Pour en savoir plus sur ce congrès :
L’Œuvre de Léon Blum, vol. 1945-1947, Paris, Editions Albin Michel, 1958.

“L’histoire du Parti socialiste SFIO 1905-1969”, dans les Cahier et revue de l’OURS, notamment les n°170 (Août 1944 - juin 1945). et n°172 (Août 1945 - janvier 1947) : L’histoire de la SFIO à travers les textes et documents d’archives.
Commande à l’OURS, le cahier 4 € (port compris/

« le renouveau manqué ? La SFIO en 1945 », Cahiers Léon Blum, n° 33 juin 2001 120 p
Marc Sadoun, Alain Bergounioux, François Lafon reviennent sur l’histoire de la SFIO des années de la Libération au congrès de 1946. Quel renouvellement de la doctrine, quelle rénovation du Parti ? Pourquoi Blum ne put convaincre ses camarades d’adapter discours et pratiques ? L’occasion de faire le point sur la légende de la tentation « travailliste » de Léon Blum et des socialistes. Il ne fut à aucun moment question d’une fusion avec le MRP. S’ouvrir aux hommes, oui, mais s’ils sont socialistes. Les contributions de R. Verdier et J-M Mayeur, ainsi que les documents proposés, apportent des éléments intéressants sur le PS et la laïcité, question cruciale et idenditaire pour les socialistes.
Commande à l’OURS, le cahier 11 € (port compris) :
Blum, 1946, 1e partie
Blum, 1946, 2e partie
 

 
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