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L'OFFICE UNIVERSITAIRE DE RECHERCHE SOCIALISTE
 
le congrès de 1946
1946 : Le 38e congrès du Parti socialiste SFIO
Au congrès socialiste de 1945, Guy Mollet a pris date. Depuis, il monte dans le Parti socialiste, avançant ses idées et celles de ses amis. Pour l’opposition, il offre plusieurs avantages : il sait se battre avec vigueur pour défendre ses idées ; élu, il est un homme de son temps, qui gère et a pu conquérir très vite des postes de responsabilité ; il est du Pas-de-Calais, fédération importante qui peut contrebalancer celle du Nord, blumiste derrière Augustin Laurent. Tout est donc réuni pour faire de lui le porte-parole de cette opposition.
Il est le premier signataire d’une motion déposée pour le 38e congrès (29 août-1er septembre 1946), véritable réquisitoire contre la direction sortante, accusée de vouloir créer un parti « attrape-tout », d’avoir affaibli la doctrine, de nier la réalité révolutionnaire de la SFIO pour la remplacer par une conception « humaniste », de manquer d’énergie dans la défense des intérêts de la classe ouvrière. Il faut donc redresser la barre, tant sur le plan de la doctrine que sur celui de la politique immédiate. Dès l’ouverture du congrès, le rapport moral, bilan d’activité de la direction sortante, est rejeté à une très forte majorité. Mais les « jeunes turcs » ne l’ont pas emporté pour autant, et la fin du congrès montre que les conceptions politiques des blumistes restent majoritaires. Qui plus est, ils sont même majoritaires au sein du Comité directeur, au vu des résultats du congrès, par 16 membres contre 15. Quand le comité directeur se réunit le 4 septembre, pour désigner le nouveau secrétaire général, les amis de Guy Mollet ne sont même plus que 14, l’un de leurs partisans étant absent. C’est pourtant Guy Mollet qui est élu par 16 voix contre 14 à Augustin Laurent [Deux voix "blumistes" ont rallié la candidature de Guy Mollet, sans doute par logique politique. Pour eux, le rejet du rapport moral - voulu majoritairement par la base du Parti socialiste - devait entraîner un changement à la tête du Parti].
Les textes qui suivent sont tirés de la sténographie des débats, le compte rendu original se trouvant dans le fonds Tanguy Prigent déposé au Centre d’histoire du travail à Nantes (dont une photocopie est consultable à l’OURS).
Les interventions de Guy Mollet ont été publiées dans Guy Mollet, socialiste et républicain, Textes choisis, 1944-1975, présentés par Denis Lefebvre, préface d’Émile Noël, Paris, Bruno Leprince éditeur, 1995, 340 p.
Le texte du discours de Léon Blum a été publié dans L’Œuvre.
Congrès de 1946 : premiers discours de Guy Mollet
Léon Blum, discours au congrès de 1946
Guy Mollet 2e discours au congrès de 1946
 

 
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