ACTUALITE
L'OURS
PUBLICATIONS
DEBATS DE L'OURS
LIVRES DIFFUSÉS
SEMINAIRE OURS
ARCHIVES BIBLIOTHEQUE
TEXTES, IMAGES, DOCUMENTS
L'OURS Signale (colloque,
LIENS UTILES
NOUS ECRIRE
 
Nous joindre
L'OURS 12 Cité Malesherbes 75009 Paris
Tél. 01 45 55 08 60
Pour être informé de nos activités (réunions, parutions, séminaires…), laissez nous un message électronique :
e-mail : info@lours.org
 
L'OFFICE UNIVERSITAIRE DE RECHERCHE SOCIALISTE
 
l'OURS n°306, sommaire et article du mois
Sommaire de L’OURS n° 306 mars 2001

Notes de lecture
p. 2 Livres en bref
DM et JNS, a/s de WILLIAM GENIEYS, JEAN JOANA, ANDY SMITH, Professionnalisation et condition militaire : une comparaison France- Grande-Bretagne, C2SD septembre 2000 190 p
Les coups de cœur de Pierre Ysmal (a/s de GILLES PERRAULT, Le garçon aux yeux gris, Fayard 2001, 134 p, 79 F, 12,04 e et de YANNICK DEHEE, Mythologies politiques du cinéma français 1960-2000, PUF, 2000, 306 p, 118 F, 17,99 E)


p. 3 Politique
La démocratie démontrée, par Nicolas Roussellier (a/s de PIERRE ROSANVALLON, La démocratie inachevée. Histoire de la souveraineté du peuple en France, Gallimard, 2000, 440 p, 185 F, 28,20 e)
La revendication identitaire, par Alain Bergounioux (a/s de FRANÇOIS DUBET, Les inégalités multipliées, Éditions de l’Aube, 2000, 70 p, 99 F, 15,09 e)
p. 6 Les choix d’un maire de banlieue, par Denis Lefebvre (BERNARD BRAGARD, Maire à tout faire, Courcouronnes, carnets de vie commune, Michel Lafon, 2001, 302 p, 119 F, 18,14 e)
Feu sur l’extrême droite, par DL (a/s deMJS, Droite, extrême droite, les amitiés particulières, Paris, 2001 226 p)

p. 4 Société
La société française à l’aube du 21e siècle, par Claude Dupont (a/s de CHARLES DEBBASCH ET JEAN-MARIE PONTIER, La société française, Armand Colin 2001 1076 p et ULRICH WICKERT, Du bonheur d’être français, Kiron-Éditions du Félin, 2001, 217 p, 99 F, 15,09 e)
L’exigence sociale de la sécurité pour tous, par Jean-Michel Reynaud (a/s de BRUNO LE ROUX, La sécurité pour tous. Une exigence de justice sociale, Balland, 2000, 216 p, 110 F, 16,77 e)

p. 5 Histoire
Guerre d’Algérie, le devoir d’histoire, par Gilles Morin (a/s de La guerre d’Algérie. Au miroir des décolonisations françaises, Actes du colloque en l’honneur de C.-R. AGERON, 23-24 novembre 2000, Société française d’histoire d’outre-mer, 2000, 683 p, 190 F, 28,97 e)
A la recherche du militant perdu !, par François Lavergne (a/s de Militantisme et militants, Coordonné par JOSE GOTOVITCH ET ANNE MORELLI, Bruxelles, Couleur Savoir EVO, 2000, 231 p 130 F 19,82 e)
La longue marche du Parti communiste, par Pierre Ysmal (a/s de PIERRE DAIX, Tout mon temps, Fayard, 2001, 530 p, 150 F, 22,87 e ; Les Annales de la société des amis de Louis Aragon et Elsa Triolet, 2000, n°2, 306 p, 110 F, 16,77 e : Michèle Mallet, 42 rue du Stade, 78120 Rambouillet ; STEPHANE COURTOIS ET MARC LAZAR, Histoire du Parti Communiste français, PUF, Thémis, 2000, 480 p, 159 F, 24,24 e)

p. 7-8 Socialisme
Bonnier, un guesdiste à la Belle époque, par Frédéric Cépède (a/s de Les souvenirs de Charles Bonnier, Un intellectuel socialiste européen à la Belle époque, Présentés et annotés par GILLES CANDAR, Préface de MADELEINE REBERIOUX, Presses universitaires du Septentrion, Villeneuve d’Asq, 2001, 278 p, 140 F, 21,34 e)
Quand le socialisme manque son heure, par Rémi Lefebvre (a/s de SERGE BERSTEIN, FREDERIC CEPEDE, GILLES MORIN, ANTOINE PROST (dir), Le Parti socialiste entre Résistance et République, Publications de la Sorbonne, 2000, 368 p, 230 F, 35,06 e)


p. 7 Roman
Du roman de guerre au roman de gare, par Guy Bordes (a/s de MAX GALLO, Les patriotes, 1- L’ombre et la nuit, Fayard novembre 2000 139 F 21,19 e, 2 La flamme ne s’éteindra pas, Fayard, janvier 2001, 139 F, 21,19 e)

p. 7 CINEMA
" Le cercle " ou la vitalité du cinéma iranien, par Jean-Louis Coy (a/s de Le cercle de J. PANAHI, Iran, 2000, 1 h 30)
 
L'article du mois
QUAND LE SOCIALISME MANQUE SON HEURE
par Rémi Lefebvre

a/s de SERGE BERSTEIN, FREDERIC CEPEDE, GILLES MORIN, ANTOINE PROST (DIR) Le Parti socialiste entre Résistance et République
Publications de la Sorbonne, 2000, 368 p, 230 F, 35,06 e

Le Parti socialiste SFIO des années 1944-1948 méritait un éclairage historique spécifique. C’est désormais chose faite avec un ouvrage collectif riche et stimulant qui porte un regard neuf sur cette période décisive.
Les années qui suivent la deuxième guerre mondiale sont traditionnellement analysées comme la période des " rendez-vous manqués " par la SFIO. Un moment où pour les socialistes tous les espoirs sont permis, où le " pays réel " et l’opinion publique s’identifient pour la première fois à l’idée socialiste et la consacrent. Mais surtout une phase de transition que les socialistes ne parviennent pas à négocier et qui les renvoie à leur identité partisane passée (ouvriériste et révolutionnaire, pour faire vite). Autrement dit, l’époque d’une mue ratée pendant laquelle la continuité l’emporte sur la rupture et l’option " travailliste " est rejetée et qui condamne la SFIO à la place inconfortable qui est la sienne sous la Quatrième République.
Cet ouvrage offre un regard nouveau sur cette interprétation entrée dans le sens commun historique. En diversifiant les points de vue, en variant les focales d’analyse et en veillant à toujours articuler le politique et le social, les 22 contributions rassemblées ici cherchent à rendre intelligibles la trajectoire prise par le parti et les choix qui en sont au principe. Elle les inscrit pour ce faire dans un double jeu de contraintes qui balise alors le champ des possibles ouvert aux socialistes : celles de la configuration et du jeu politiques de l’après-guerre et celles de la culture partisane socialiste. Dans la nouvelle donne de l’après-guerre, c’est un Parti socialiste qui se cherche et dont le positionnement dans le système politique est problématique qui est ainsi disséqué sous des aspects très différents. Au-delà du strict cadre chronologique considéré (1944-1948), le recueil dégage ainsi des pistes d’analyse stimulantes sur la question de l’identité partisane socialiste et son ajustement à des enjeux politiques nouveaux. C’est en effet de la manière dont le Parti se définit (identité pour lui et pour les autres) qu’il s’agit de rendre compte. Si cette thématique n’est pas véritablement formalisée comme telle, elle traverse la plupart des communications et peut constituer une des clefs de lecture de l’ouvrage.

L’identité organisationnelle : une rénovation limitée
Se rénover sans se renier, refonder l’identité partisane sans l’effacer : tel est le défi auquel sont confrontés les socialistes à la Libération. A son retour de déportation, en août 1945, Léon Blum mesure bien l’enjeu : " Il faut à la fois que nous donnions l’impression de la continuité et l’impression du renouvellement ; il faut que nous montrions que nous sommes toujours le parti socialiste, le même parti socialiste et que nous sommes en même temps un parti socialiste renouvelé, rajeuni, transformé... ". Les socialistes se livrent ainsi à un travail symbolique et politique sur ce qu’ils sont et tentent de modifier leur image. Le climat idéologique leur est particulièrement favorable. On connaît la formule, restée célèbre, du même Léon Blum en 1945 : le socialisme est " maître de l’heure ". " Tout le monde, en France, est ou se dit socialiste ", déclare Camus dans le même sens. Le socialisme, identifié à l’esprit de la Résistance, semble irriguer toute la société, comme le montre Daniel Lindenberg. La délégitimation du capitalisme, accusé d’avoir mené à la guerre, est profonde. L’aspiration à une forte intervention de l’Etat et à des réformes structurelles se fait jour dans des milieux sociaux très divers. La France vient au socialisme et cette conversion, analysée par Nicolas Rousselier, constitue une incontestable " victoire intellectuelle " pour les socialistes. Si l’idée socialiste triomphe, il n’en va de même pour autant de l’organisation censée historiquement la porter. La SFIO ne parvient pas à capitaliser le climat " socialisant " de l’époque qui fait d’elle un pôle d’attraction potentiel des forces nouvelles.
Les dirigeants socialistes entreprennent une rénovation mais cette dernière se révèle limitée. L’heure est en 1944-1945 à la remise en cause. Le Parti souffre d’un déficit d’image. Il rend publique l’épuration qu’il met en œuvre, exemplaire mais dont l’impact est mal géré, comme l’établissent Gilles Morin et Noëlline Castagnez-Ruggiu. Plus de la moitié des membres de la CAP de 1939 sont exclus ou démissionnent en 1944. L’épuration des parlementaires et des élus est plus difficile. Le pragmatisme électoral conduit à réintégrer les militants dotés d’une forte éligibilité (surtout à partir des municipales de 1947). La contribution du parti à la Résistance est rendue peu lisible par la dispersion des socialistes dans les mouvements et réseaux résistants. Par ailleurs, refusant de " jouer de ses morts ", le parti n’a pas mis en valeur, à l’instar de son rival communiste, le lourd tribut payé à la guerre (1). Un livre d’or des martyrs socialistes est ainsi envisagé mais jamais réalisé. Le renouvellement des élites socialistes s’avère limité. La Résistance a constitué un facteur de promotion surtout interne. La plupart des nouveaux cadres sont des individus déjà connus ou en ascension dans le Parti. Le vieillissement du parti s’accuse entre 1946 et 1948.
Les débats sur le nom et l’insigne du Parti constituent un excellent analyseur des contradictions pratiques dans lesquelles se débat alors la SFIO et de la prégnance des enjeux identitaires. Le label " SFIO ", associé dans les esprits aux heures sombres de la Troisième République et à la dérive Paul-Fauriste, est démonétisé. Il faut imposer l’image d’un parti neuf mais les socialistes n’y parviennent que de manière limitée. Frédéric Cépède analyse minutieusement le processus qui conduit les socialistes à maintenir la marque " SFIO ". Le patriotisme de parti et la volonté de Paul Faure de récupérer les " 4 lettres " y jouent un rôle important. De même, la tentative d’imposer un nouveau sigle et de remplacer les trois flèches, utilisées depuis 1934, échoue. L’insigne (un bonnet phrygien), adopté en novembre 1944 sans consultation de la base, n’est pas bien accueilli par les militants qui y voit un attribut radical. L’imagerie socialiste se renouvelle pourtant à cette période. Jamais autant d’affiches n’ont été imprimées que durant la période 1944-1946 (2). Mais, après la victoire de Guy Mollet en août 1946 qui consacre le retour à l’orthodoxie, la propagande a rapidement moins pour objet de toucher de nouveaux segments de la population que de donner aux militants des gages de la permanence des valeurs socialistes. Les conditions d’un " repli sur soi " se mettent ainsi en place. L’armature doctrinale socialiste n’est au total que peu remaniée. La symbiose entre le socialisme et la France est éphémère. En 1946, la SFIO n’est que la troisième force politique du pays derrière le MRP et le PCF. Cette défaite invalide le projet d’un socialisme rénové élargi aux limites de la France, " congruent à la nation " pour reprendre la belle formule de Nicolas Rousselier. Cette identité collective ne saurait pourtant être conçue comme homogène. François Lafon la déconstruit et invite dans cette perspective à considérer la SFIO comme un " parti-archipel " et un champs de force où plusieurs définitions du socialisme (essentiellement fédérales) coexistent. Il analyse les logiques complexes –et non strictement " doctrinales "- qui conduisent à la défaite de Daniel Mayer en 1946. Il note néanmoins qu’elles ont pour dénominateur commun un refus vivace de la culture de gouvernement.

Une identité de parti de gouvernement mal assumée
C’est ainsi un peu malgré elle que la SFIO devient à cette période un " parti de gouvernement " occupant des responsabilités de premier plan. Alors qu’elle s’inscrit toujours dans un au-delà de la société capitaliste, la configuration politique la contraint à en gérer loyalement les intérêts. C’est dire si les contraintes de l’action gouvernementale mettent souvent en porte-à-faux les ministres socialistes (3). Plusieurs textes analysent cette mutation, plus subie qu’assumée, et le concours des socialistes à l’oeuvre législative de la République. S’ils prennent toute leur place dans le développement de l’intervention étatique, les socialistes se révèlent peu actifs sur le terrain de la réforme de l’Etat, sans doute parce qu’ils cherchent à ménager une clientèle électorale (les fonctionnaires) dont le poids est croissant. Le rôle des socialistes dans la réorganisation de l’économie est parfois décisif (dans les nationalisations par exemple) mais ils ne parviennent pas à mettre en place un grand ministère de l’Economie nationale et à contrer le reflux de l’économie dirigée à partir de 1947. Ils occupent trop peu le terrain de la réflexion sur ce plan laissant le champ libre aux libéraux. Dans le domaine de l’agriculture, les socialistes ne remettent pas en cause la domination des syndicats traditionnels. Sur le plan international enfin, après la brève promotion en 1947 d’une " Troisième Force internationale ", inscrite par Bruce-D. Graham dans la vieille tradition pacifiste française, les socialistes se rallient à l’Atlantisme. Les responsabilités ministérielles déstabilisent l’identité socialiste et la brouillent encore un peu plus. Les socialistes sont écartelés entre une intégration dans le système politique qui conduit à dissoudre leur singularité et une extériorité conforme à son idéal partisan. C’est que la SFIO affirme toujours principiellement sa vocation à défendre les intérêts de la classe ouvrière.

La persistance du référent identitaire ouvrier
La SFIO n’a pas renoncé au titre de parti ouvrier. La conception classiste et ouvriériste du politique qu’elle défend l’empêche ainsi de prendre toute la mesure de la progression des " classes moyennes " qu’elle peine à intégrer à sa rhétorique. De manière significative, le terme n’est employé qu’une fois par Blum dans A l’échelle humaine, et encore de manière négative, comme le note Sylvie Guillaume. L’autonomie de ce groupe social est récusée. Le terme est utilisé par les ministres socialistes mais après les références marxistes d’usage. La représentativité ouvrière du parti ne progresse pourtant pas. Les liens avec le monde ouvrier tendent même à se distendre, Gilles Morin évoquant la crise du modèle " socialiste-syndicaliste-coopérateur ". Le même auteur émet l’hypothèse que les réseaux municipaux constituent les principaux supports sociaux du rayonnement socialiste(4).
Les relations avec le Parti communiste éclairent l’enjeu central que constitue pour les socialistes la fidélité à la classe ouvrière. La SFIO entend disputer au PC le titre de premier parti ouvrier même si, de fait, elle s’en révèle incapable. Ce dernier constitue ainsi un groupe de référence essentiel à partir duquel la SFIO se définit, fut-ce négativement. Pour partie, les communistes assignent aux socialistes leur identité dans le champ politique (les diverses communications de la troisième partie de l’ouvrage le démontrent de manière convergente). Le PC nie d’abord le fait socialiste, tente de l’absorber à partir de 1944 avant de le condamner à partir de 1947 comme l’étudie Philippe Buton. Entre 1944 et 1948, la SFIO se fait le chantre de l’unité organique, rêve de " faire Tours à l’envers " avant d’incarner un anticommunisme de combat. Après avoir soutenu les grèves à partir de 1945, elle s’oppose aux grèves insurrectionnelles de 1947 et 1948 au nom de la défense de la République et devient ce faisant " le parti de la répression ouvrière ". Si elle voit s’échapper la CGT, ses relations avec FO demeurent officiellement lâches (Denis Lefebvre).
Au final, il ne fait guère de doute que cette somme fera référence (on n’a fait ici qu’effleurer sa richesse). Pour autant, elle n’évite pas toujours les pièges de l’illusion rétrospective. Dans la présentation de l’ouvrage, Serge Berstein et Antoine Prost écrivent : " En 1948, tout paraît joué. Le Parti socialiste a raté le coche d’une possible modernisation de son identité au profit d’un repli sur les valeurs de son passé (…) Ainsi se noue une crise profonde du Parti socialiste français qui va mettre près d’un quart de siècle à se relever de cette contradiction, cependant que rénovation et modernisation s’élaborent en dehors de lui et souvent contre lui ". S’il faut admettre que la séquence 1944-1948 est décisive pour l’avenir de la SFIO et que les orientations qu’elle prend alors sont lourdes de conséquences, on ne saurait interpréter son évolution postérieure (le déclin des années 1950 et 1960) qu’à l’aune des choix inauguraux de l’après-guerre. Le terme de " modernisation ", dont l’usage est récurrent dans l’ouvrage pour décrire l’incapacité du Parti à se réformer, n’est pas sans ambiguïtés. Dans une perspective évolutionniste et volontiers normative, il érige en nécessité historique une mutation qui ne devrait être perçue par l’analyse que comme un possible parmi d’autres. Le prisme historique de l’impossible adaptation du socialisme français (l’aggiornamento tardif, l’irréductible exceptionnalité...) tend encore à s’imposer comme une grille de lecture par trop exclusive dans l’historiographie du socialisme.
Rémi Lefebvre
1 Il convient de noter néanmoins que la fédération du Nord fait exception, sacralisant le sacrifice de la Résistance, à travers notamment la figure de Jean Lebas.
2 Il faut souligner la remarquable iconographie, surtout composée d’affiches socialistes, qui accompagne les textes.
3 On aurait aimé qu’une contribution ethnographique éclaire de manière précise cette acculturation aux règles du jeu gouvernemental et les relations entre les ministres et le Parti.
4 Le nombre de maires (plus de 4000 en 1947) a été multiplié par trois par rapport à 1935. On se permet de renvoyer sur ce point à notre thèse qui défend une analyse très proche (Rémi Lefebvre, Le socialisme saisi par l’institution municipale (des années 1880 aux années 1980). Jeux d’échelles, thèse de science politique, Lille 2, 2001).
 

 
© L'OURS - 12 cité Malesherbes 75009 Paris