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L'OFFICE UNIVERSITAIRE DE RECHERCHE SOCIALISTE
 
Colloques : l'OURS signale
CHRISTIAN PINEAU
DE BUCHENWALD AUX TRAITES DE ROME

samedi 14 juin 2003
à l’Assemblée nationale (salle Colbert)
Organisé par l’association des amis de Christian Pineau, Libération-Nord, l’OURS

Matin : 10 h - 12 h 30
présidence d’Alain Bergounioux, président de l’OURS
Christian Pineau, un parcours original, Jean-Frédéric Desaix
Christian Pineau et les questions économiques et financières, Michel Margairaz
La Seconde Guerre mondiale et la Résistance, Alya Aglan
Table ronde avec des témoins

Après-midi : 14 h 30 – 17 h 30
présidence de Charles Pot, président de Libération-Nord
Christian Pineau, l’élu de la Sarthe, Jacques Chaumont, sénateur de la Sarthe
Christian Pineau et le Parti socialiste, Denis Lefebvre
Christian Pineau ministre des Affaires étrangères et les questions internationales, Gérard Bossuat
Conclusions par Claire Andrieu et Jean Lacouture

Inscriptions et renseignements à L’OURS
LE GESTE EN POLITIQUE : PACIFIER, SALUER, AGREGER

Journée d’études du mardi 29 avril 2003
organisée par le Centre d’Histoire politique et religieuse de l’Europe XIXe-XXe siècle de l’université Paris X-Nanterre, avec la collaboration du Comité d’histoire parlementaire et politique

Lieu : bâtiment Max Weber (K), Salle de conférence,
Accès : RER Ligne A, sortie Nanterre-Université

Présentation
Le projet de cette journée d’études s’insère dans un programme de recherche pluri-annuel consacré au " Geste objet d’histoire ". Deux séminaires l’ont précédé. Le premier fut consacré à la brutalité et à ses expressions physiques depuis la haute antiquité babylonienne jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Le deuxième avait pour thème la construction des gestes médicaux depuis les balbutiements modernes jusqu’aux tentatives de systématisation du XIXe siècle. Cette troisième journée cherchera à montrer comment la geste politique s’est construite autour d’une logique de civilité dont les fragments connaissent des réinterprétations au fil des dernières décennies. C’est qu’en effet, la politique longtemps considérée comme un espace sacral a rompu avec ses anciennes références religieuses. Elle se tourne vers d’autres terrains où elle trouve un élan nouveau. L’étude de quelques gestes spécifiques permettra de préciser lesquels et de s’interroger sur les limites de cette reconversion. L’itinéraire ici proposé conduit ainsi des formes les plus traditionnelles des liturgies publiques à des attitudes inédites ou à des combinaisons surprenantes. Au passage s'impose une réflexion sur les rituels politiques et leur rapport avec les habitudes suscitées par les techniques de mise en scène.

Participants
de 10 h à 17 h
Fabrice d’Almeida (U-Paris X-Nanterre), Introduction
Hélène Duccini (U. de Paris X-Nanterre), Le serment et ses avatars contemporains
Vincent Duclert (EHESS), La poignée de mains, acte politique, acte symbolique, acte médiatique (XXe siècle)
Christian Ingrao (IHTP), Rites de camaraderie dans les Einsatzgruppen
Christian Delporte (UVSQ), Seul face à la caméra de TV : les gestes de la démonstration
Frédéric Cépède (OURS), Les gestes de victoire des dirigeants partisans : l’exemple socialiste
Fabrice d’Almeida (U-Paris X-Nanterre), Baise-main, poignées ou embrassades ? Face aux femmes politiques

Conseil scientifique : Anne-Claude Ambroise-Rendu, Nicole Edelman, Fabrice d’Almeida.

Contact : Fabrice.dalmeida@wanadoo.fr
Redécouvrir André Philip

Les 13 et 14 mars 2003

à l'Assemblée nationale

Colloque organisé par le Centre d'histoire sociale du XXe siècle, Université
Paris I Panthéon-Sorbonne et le Centre national de la recherche scientifique


NB: L'inscription est obligatoire pour assister au colloque (le programme officiel sera exigé à l'entrée). S'inscrire auprès de Thérèse Lortolary
tél.: 01-44-78-33-84
mailto:lortolar@univ-paris1.fr


PRESENTATION

André Philip a une carrière politique exceptionnelle de part et d'autre de
la guerre conseiller général socialiste, député du Front populaire, il est,
alors que la République s'effondre, un des 80 parlementaires à voter contre
les pleins pouvoirs à Pétain, puis représente la Résistance intérieure à
Londres et à Alger. Commissaire à l'Intérieur du CFLN, il est ensuite
ministre de l'Économie nationale du tripartisme et député jusqu'en 1951.
André Philip est aussi un intellectuel et un technicien en politique, un des
rares Français à avoir une expérience internationale véritable. Comme Jean
Monnet et Paul Reynaud, il vit, travaille et étudie à l'étranger puis
diffuse le produit de ses expériences, en Angleterre, aux États-Unis, en
Allemagne, en Inde et ailleurs. Professeur d'Économie politique à la Faculté
de droit, il rapporte en 1936 à la Chambre des députés deux projets de loi
essentiels pour les réformes du Front populaire. Introducteur d'Henri de Man
avant-guerre, il tente d'imposer le dirigisme dans une période de pénurie et
d'inflation et joue un rôle essentiel dans la création de l'INSEE.
André Philip marie toujours la réflexion, l'action, à la conviction. Jeune
socialiste, il cite Jésus-Christ lors des débats précédents le Congrès de
Tours. Animateur des "socialistes chrétiens", il prêche quelques années plus
tard, au temple de la ville où se tient un congrès de la SFIO, démarche
originale qui en fait un des rares passeurs entre croyants et socialistes
dans une gauche marquée par la laïcité. Pacifiste de c?ur, les accords de
Munich le font rejoindre les "bellicistes" puis s'engager volontairement en
septembre 1939. Gaulliste des moments sombres, son opposition aux crédits
militaires conduisirent l'ancien chef de la France-Libre à démissionner en
janvier 1946. Européen convaincu, défenseur de la CED au côté de Guy Mollet,
il devint un opposant à la guerre d'Algérie, dénonça " le socialisme trahi",
et fut exclu de la SFIO par ce dernier. Après avoir refusé le retour au
pouvoir du général de Gaulle, quitté le PSU qu'il avait contribué à fonder,
il rejoint les gaullistes de gauche et s'illustre comme un tiers-mondiste
militant.
La personnalité d'André Philip est complexe, d'une complexité qu'illustrent
ses apparentes contradictions et rapides évolutions. Son oeuvre, aborde de
nombreux domaines et est aussi riche que vaste. Or, ce personnage est en ce
début de siècle presque oublié. Le colloque Redécouvrir André Philip,
organisé par le CHS du XXe et le CERIEP de l'IEP de Lyon, propose de
réfléchir sur l'homme tout autant que sur l'?uvre en une approche
interrogeant la singularité de l'engagement dans le siècle d'un intellectuel
socialiste et chrétien et cernant les influences respectives de l'action et
de la réflexion.

Gilles Morin, Christian Chevandier


PROGRAMME

Le jeudi 13 mars 2003
L'INTELLECTUEL

Paul Ricoeur, André Philip, économiste, protestant et socialiste


Matin

Un intellectuel dans la cité, sous la présidence de Jean-François Sirinelli
Noëlline Castagnez-Ruggiu, La représentation du monde des années vingt et
trente dans la production intellectuelle d'André Philip
John Barzman, André Philip, l'Amérique, l'Angleterre

Jean-Eric Callon, André Philip juriste
Jacques Pujol, André Philip prédicateur
Lucette Le Van, Le Professeur André Philip
Christian Chevandier, André Philip et le travail
Emeric Bréhier, André Philip et les revues après 1945


Après-midi

Penser pour l'action sous la présidence de Pascal Ory
Patrick Cabanel, André Philip, les protestants et la République

Daniel Lindenberg, André Philip, Marx, Fabian et de Man
Pierre Grémion, L'anticommunisme intelligent d'André Philip
Marc-Oliver Baruch, André Philip, réflexion et action d'un serviteur de
l'Etat

Edouard Lynch, Les foyers ruraux, enjeu politique, social et culturel
Claire Andrieu, André Philip et la question féminine (sous réserve des
archives)
Robert Frank, André Philip et l'Europe


Le vendredi 14 mars 2003
LE POLITIQUE


Matin

Dans la guerre et après la guerre sous la présidence de Jean-Louis Robert
Michel Dreyfus, Du pacifisme à l'opposition à Munich
Laurent Douzou, André Philip, résistant de l'intérieur André Philip à
Londres : témoignage d'Olivier Philip
André Crémieux-Brilhac, André Philip et la France libre
Loïc Philip, André Philip constituant
Antoine Prost, La commission Philip sur la laïcité (sous réserve des
archives)
Michel Margairaz, Le ministre de l'économie (sous réserve des archives)


Après-midi

Un politique atypique sous la présidence de Michel Rocard (sous réserve de
disponibilité parlementaire)
Bruno Benoît, André Philip à Lyon: Bruno Benoît
Nicolas Rousselier, André Philip, tribun et parlementaire
Gilles Morin, André Philip et la guerre d'Algérie
François Lafon, André Philip et la crise du socialisme, de la Libération au
PSU
Daniel Rivet, Du droit des peuples colonisés au combat pour le tiers monde
Bernard Lachaise, André Philip et le gaullisme
Paul Bacot et Denis Barbet, L'héritage problématique d'A. Philip chez les
socialistes
Frédéric Cépède, L'image d'A. Philip chez ses contemporains et dans la
production historique

Conclusion: Antoine Prost


Contact:
Thérèse Lortolary
9 rue Malher 75004 Paris
Tél. : 01-44-78-33-84
mailto:Lortolar@univ-paris1.fr


URL de référence:
http://histoire-sociale.univ-paris1.fr/Collo/Philip.htm
 

 
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