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L'OFFICE UNIVERSITAIRE DE RECHERCHE SOCIALISTE
 
Répondre aux aspirations des citoyens
REPONDRE AUX ASPIRATIONS DES CITOYENS
Le monde a changé et nos concitoyens aussi.
Ils demandent aujourd’hui plus d’autonomie, ce qui requiert pour chacun d’être reconnu, de pouvoir prendre sa vie en main, et participer aux choix collectifs. Ils souhaitent aussi des règles et un ordre social qui protègent et organisent la société. Ils veulent disposer de leur avenir et peser davantage sur celui de la collectivité. Notre action, depuis cinq ans notamment, y est pour quelque chose : le recul du chômage, la pérennisation de notre système de protection sociale, l’ouverture de notre société, c’est-à-dire un pluralisme accepté et vécu, ont conforté nombre de nos concitoyens qui croient à nouveau en l’avenir.
Cette évolution a rejoint d’autres facteurs tels que : l’augmentation générale du niveau de vie, l’amélioration de l’état des connaissances de chaque individu, l’exercice concret des droits fondamentaux, l’immersion au cœur d’un univers d’information et de communication, qui contribuent à l’émergence d’individus plus autonomes et plus exigeants.
Le combat contre les inégalités reste au cœur de notre projet. Mais il est pour nous une condition pour l’émancipation des hommes et des femmes, leur épanouissement individuel dans une société libre et apaisée. Nous qui avons toujours défendu la diffusion de l’esprit critique, l’accès au libre arbitre de chacun, nous ne pouvons que nous retrouver dans l’aspiration à l’autonomie qu’expriment nos concitoyens.
Les demandes des Français sont aujourd’hui plus individualisées, plus diversifiées, plus éclatées que par le passé. Leurs modes de pensées, leurs opinions, leurs attentes sont aujourd’hui plus liées aux trajectoires individuelles qu’aux appartenances sociales ou politiques. Le citoyen ne pense la société qu’au travers de son vécu, de ses vécus. Pour lui, la société telle qu’il se la représente est avant tout un ensemble d’univers quotidiens et de sociabilité proches. Pendant longtemps, le citoyen n’en connaissait que deux : celui du travail et celui de la famille. Et au-dessus se trouvaient en surplomb de grandes institutions comme l’Ecole, la Justice, la Police, l’Armée etc. La réalité d’aujourd’hui est bien différente. L’individu vit dans un nombre croissant d’univers, celui de sa génération, celui de sa profession, celui de sa famille, celui de ses loisirs, celui de ses engagements politiques, associatifs ou culturels. Faut-il assimiler ces « univers de sociabilité » à des espaces cloisonnés dans lesquels l’individu se replierait pour échapper à la société ou se défier du politique ? Non, et ce pour trois raisons. D’abord, car ce sont des espaces où l’on partage avec d’autres certaines aspirations, certaines attentes particulières. Ensuite, car un même individu vit dans plusieurs univers proches. Il croise donc d’autres expériences, d’autres regards. Dans une « société tribale », chacun à une place assignée. La dynamique actuelle est à l’opposé de cette logique. C’est l’individu qui choisit, qui adhère ou qui en sort. Enfin, car ces espaces ne sont pas sans passerelles entre eux, et que l’individu vit en interaction avec chacun d’entre eux, en porosité avec son milieu.
Autonomie des individus et choix collectifs
 

 
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