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L'OFFICE UNIVERSITAIRE DE RECHERCHE SOCIALISTE
 
1921-1940 : secrétaire général : Paul Faure
19e congrès national, 29 octobre-1er novembre 1921, Paris
L’Internationale, politique intérieure, tactique électorale..

20e congrès national, 3-6 février 1923, Lille
Situation intérieure, politique internationale, question de la Ruhr, Front unique avec les communistes.

21e congrès national, 30 janvier-3 février 1924, Marseille
Programme et tactique électorale.
Congrès national extraordinaire, 1er-2 juin 1924, Paris. Situation politique.
Après la victoire du Cartel des gauches (alliance des radicaux, des socialistes et des socialistes indépendants) le 11 mai 1924, le Parti réclame la démission de Millerand de la présidence de la République. Il refuse la participation au gouvernement Herriot.

22e congrès national, 8-12 février 1925, Grenoble
Le Populaire, élections municipales, réforme électorale, situation économique internationale.
- Congrès national extraordinaire, 10-11 janvier 1926, " La Bellevilloise ", Paris
La question de la participation.
Léon Blum élabore sa fameuse distinction entre " exercic e" et " conquête " du pouvoir.

23e congrès national, 23-26 mai 1926, Clermont-Ferrand
Socialisme et question coloniale, quotidien du Parti, réorganisation des Jeunesses, discipline du groupe parlementaire (animé par Blum).

24e congrès national, 17-20 avril 1927, Lyon
Rapports socialistes-communistes, défense nationale, socialisme et bolchevisme, socialisme et radicalisme.
- Congrès national extraordinaire, 26-27 décembre 1927, Paris. Tactique électorale.

25e congrès national, 26-29 mai 1928, Toulouse
Situation politique et attitude du Parti, politique générale.

26e congrès national, 9-12 juin 1929, Nancy
Ecole et laïcité, révision des statuts, assurances sociales, émancipation de la femme, groupe parlementaire.
Congrès extraordinaire, 25-26 janvier 1930, Paris. Participation ministérielle.

27e congrès national, 8-11 juin 1930, Bordeaux
Question agraire, programme général.

28e congrès national, 24-27 mai 1931, Tours
Défense nationale, désarmement, paix, organisation des Femmes socialistes.
- Congrès national extraordinaire, 30 janvier 1932, Paris. Plate-forme électorale, la guerre en Extrême-Orient.

29e congrès national, 29 mai - 1er juin 1932, Paris
Groupe parlementaire et participation ministérielle.
Alors que la gauche vient de gagner les élections (Herriot président du Conseil), ce congrès adopte les " cahiers de Huyghens " qui fixent les " conditions programmatiques " d’une participation ministérielle socialiste qui est refusée à E. Herriot mais dont le principe n’est donc plus rejeté.
- Congrès national extraordinaire, 16-17 avril 1933, Avignon. Rapport du groupe parlementaire et action générale du Parti.

30e congrès national, 14-17 juillet 1933, Paris
Attitude et indisciplines du groupe parlementaire.
Une partie des " participationnistes ", les néos, (Renaudel, Déat,…), majoritaires au groupe socialiste, refuse la discipline du Parti. Au congrès de juillet, Léon Blum se déclare " épouvanté " par les propos d’Adrien Marquet sur l’ordre, l’autorité et la Nation.
- Conseil national, 4-5 novembre 1933. Lutte contre le fascisme, indisciplines parlementaires.
Depuis des mois la question de la participation gouvernementale divise les socialistes. Les "néos" qui refusent de s’incliner devant les décisions du congrès relatives à la discipline de vote au groupe parlementaire (et qui déclarent vouloir voter le budget à la Chambre) organisent une manifestation publique à Angoulême contre la politique du Parti. Le conseil national, à une écrasante majorité, exclut Marcel Déat, Adrien Marquet, Pierre Renaudel et leurs amis, et adresse un dernier avertissement aux élus indisciplinés. La scission est consommée. Les néos fondent le Parti socialiste de France.

31e congrès national, 20-23 mai 1934, Toulouse
Programme d’action du Parti, la lutte contre le fascisme, les rapports avec le PC, le Plan.

32e congrès national, 9-12 juin 1935, Mulhouse
Lutte pour la prise du pouvoir et contre la crise, problème de l’unité, participation éventuelle au gouvernement, représentation proportionnelle, suffrage féminin, école laïque.
- Congrès national extraordinaire, 28-29 septembre 1935, Limoges. Questions agricoles : déclaration " Aux travailleurs de la terre ".
- Conseil national, 16-17 novembre 1935. Révision des statuts des Jeunesses socialistes, exclusion des " trotskystes ".
Congrès national extraordinaire, 1er-2 février 1936, Boulogne-Billancourt. Tactique électorale.
- Conseil national, 10 mai 1936. Situation politique
Après la victoire électorale de la coalition de Front populaire, le Parti revendique la mission de constituer le gouvernement. Bracke s’écrie : " Enfin les difficultés commencent pour nous ! "

33e congrès national, 30 mai - 1er juin 1936, Paris, Salle Huyghens
Problème colonial (Algérie, Tunisie, Maroc, protectorats), situation politique.
- Conseil national, 22 juin 1937.
Démission du gouvernement de Front populaire, participation au gouvernement Chautemps.

34e congrès national, 10-13 juillet 1937, Marseille
Politique algérienne et question indigène, politique financière du gouvernement, laïcité, Affaire d’Espagne, politique générale.

35e congrès national, 4-7 juin 1938, Royan
Les incidents de la Seine et la discipline du Parti, travailleurs immigrés, politique agricole, politique générale.
En mars 1938, la fédération de la Seine est dissoute pour avoir organisé une manifestation contre la participation ministérielle et la politique d’" Union nationale " préconisée par Léon Blum comme réplique à l’Anschluss. Par 4904 voix contre 3033 (292 abstentions et 78 absents) le congrès approuve les décisions de la direction du Parti. Marceau Pivert fait scission et fonde le Parti socialiste ouvrier et paysan (PSOP).
- Congrès national extraordinaire, 24-26 décembre 1938, Montrouge. Le problème de la paix et de la politique de paix du Parti.
En fait, au lendemain de Munich, c’est la question de la guerre qui est posée.

36e congrès national, 27-30 mai 1939, Nantes, Salle du Champs de Mars
Représentation proportionnelle, le problème Nord-Africain, laïcité, politique extérieure.
Face à la montée des risques de guerre, les divisions entre " bellicistes " (Blum, Zyromski…) et pacifistes (Paul Faure) mettent la SFIO au bord de l’éclatement. Pour la première fois depuis 1920, Léon Blum (60 %) et Paul Faure (39%) s’opposent ouvertement. Une motion de synthèse est pourtant votée.
- Conseil national, 12 mai 1940. Application des résolutions du Parti en cas de proposition de participation ministérielle.

Le 10 juillet 1940, la majorité des parlementaires socialistes vote les pleins pouvoirs à Pétain.36 socialistes (dont Blum, Moch, Tanguy-Prigent, Malroux…) sont parmi les 80 qui votent non. La SFIO implose.
La résistance socialiste va s’organiser dès l’automne 1940 (réseau du Musée de l’Homme, Libération-Nord), puis se structurer autour de Daniel Mayer. Celui-ci, d’abord secrétaire du CAS (Comité d’action socialiste, zone sud) devient secrétaire général du Parti socialiste clandestin à partir de 1943.A Londres, Pierre Brossolette et André Philip secondent le général de Gaulle, tandis que de nombreux socialistes meurent au maquis (Jean Prévost) ou en déportation (Suzanne Buisson).

 

 
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